La faiblesse des indicateurs en zone euro et les rendements américains stimulent le dollar

  • Go back to blog home
  • A propos d'Ebury|Actualités
    A propos d'Ebury|Actualités|Innovation
    A propos d’Ebury
    Actualités
    Actualités|Analyse du marché des devises
    Actualités|Commerce international
    Actualités|Commerce international|Innovation
    Actualités|Innovation
    Actualités|Uncategorized
    Analyse du marché des devises
    Commerce international
    Fraude
    Innovation
    Uncategorized
  • Latest

18 December 2018

Written by
Enrique Díaz-Álvarez

Chief Risk Officer at Ebury. Committed to mitigating FX risk through tailored strategies, detailed market insight, and FXFC forecasting for Bloomberg.

La faiblesse des indicateurs économiques en zone euro et des rendements américains plus élevés stimulent le dollar.

La faiblesse des indicateurs PMI de l’activité économique a fait baisser l’euro et a entraîné toutes les autres monnaies européennes, qui ont perdu entre 0,8% et 1,5% sur la semaine. Les performances de la livre sterling ont été particulièrement mauvaises, l’Union européenne ayant rejeté la tentative de la première ministre May d’obtenir de nouvelles concessions dans son accord de retrait du Brexit après avoir annulé un vote au parlement qu’elle était certaine de perdre.

Tous les regards sont maintenant tournés vers la réunion de la réserve fédérale cette semaine. Les investisseurs pensent que le FOMC devrait augmenter le taux, mais la question est de savoir dans quelle mesure les hausses pour 2019 seront-elles revue à la baisse. Les informations politiques autour du Brexit et du conflit commercial entre les États-Unis et la Chine devraient également alimenter la volatilité sur le marché des changes.

GBP
La volatilité et l’incertitude continue d’être élevées pour la livre sterling à l’approche de la fin de l’année. L’annulation du vote au parlement britannique mardi et le refus de l’union européenne d’entamer des renégociations substantielles ont naturellement affaibli la livre, qui a finalement sous-performé face à toutes les devises du G10, à l’exception de la couronne norvégienne. La décision de la commission européenne de poursuivre les préparatifs en vue d’un Brexit sans accord souligne la gravité de la situation. Paradoxalement, l’échec de May augmente les chances d’une situation de dernière minute dans laquelle le Brexit est différé au-delà de la date limite du 29 mars, ouvrant peut-être la porte à un nouveau référendum.

EUR
Il y a eu de bonnes nouvelles pour l’Italie, où le gouvernement a proposé un nouvel objectif de déficit révisé à 2% du PIB, taux qui à notre avis, est assez proche du niveau acceptable par la commission européenne. Cependant, ces nouvelles ont toutefois été éclipsées par la nouvelle baisse des indicateurs PMI de l’activité économique. Une partie de la baisse est due à la perturbation des gilets jaunes en France, qui semble diminuer, mais les chiffres restent néanmoins préoccupants et méritent une attention particulière dans les semaines à venir. La BCE a déclaré lors de sa réunion de décembre que les risques sont à la baisse. Nous ne voyons cependant aucune chance d’avoir une hausse des taux de la BCE au troisième trimestre 2019 et reportons nos prévisions à décembre 2019. Nous maintenons pour le moment nos prévisions concernant l’euro en attendant l’indice PMI et l’inflation de janvier.

USD
La forte inflation et les ventes au détail aux États-Unis semblent confirmer qu’une récession aux États-Unis n’est pas à l’horizon et ont probablement scellé l’idée d’une hausse à la réunion du FOMC de cette semaine. Nous nous attendons à ce que les prévisions de la fed concernant ses décisions politiques soient considérablement revues à la baisse, conformément aux déclarations conciliantes de ses membres. La prévision médiane pour 2019 devrait passer de trois à une hausse.

SHARE